Défiscalisation immobilière : quels dispositifs choisir ?

Publié le : 31 octobre 20185 mins de lecture

Afin d’inciter les particuliers à investir dans l’immobilier en leur permettant de bénéficier d’une réduction d’impôt lors de la mise en location d’un bien immobilier, le gouvernement français a lancé des dispositifs de défiscalisation immobilière. Nombreux sont les types de dispositifs de défiscalisation qui se présentent sous forme de loi de défiscalisation et qui pourront aider les particuliers à financer leurs investissements immobiliers.

En quoi consiste la défiscalisation immobilière ?

La défiscalisation immobilière consiste à acheter un bien dans le but de le mettre en location, afin d’obtenir un rabais fiscal, en contrepartie. Cette défiscalisation a été établie par le gouvernement français en vue d’encourager l’investissement dans l’immobilier qui est un secteur pourvoyeur d’emplois actuellement. L’Etat propose des dispositifs de défiscalisation sur une durée donnée, destinés aux propriétaires de biens immobiliers à louer. L’avantage fiscal accordé par l’Etat permet donc de payer moins d’impôt sur le revenu pendant une période déterminée qui variera en fonction du dispositif choisi. De plus, les investisseurs disposent, grâce à ce type d’action, d’un large choix de formules et de gains les plus attractifs sur le long terme. Et comme les principaux dispositifs de défiscalisation ainsi que les lois de défiscalisation sont nombreux, le choix dépendra certainement de l’investisseur en question.

Quels dispositifs de défiscalisation immobilière choisir ?

Actuellement, il existe un large panel de dispositifs de défiscalisation incitatifs qui favorisent l’investissement dans l’immobilier neuf ou ancien. D’abord, il y a la loi Pinel. Cette loi de défiscalisation fonctionne dans le cadre d’un investissement d’un bien neuf. Elle s’adresse aux particuliers qui souhaitent bénéficier d’un avantage fiscal entre 6 et 12 ans. La réduction d’impôt dans la loi Pinel va de 12 à 21 %. Ce dispositif est intéressant si vous envisagez de faire un investissement inférieur à 300 000 € et que vous prévoyez d’investir dans deux biens immobiliers au maximum. Ensuite, il y a la loi Malraux. Cette loi de défiscalisation s’adresse aux particuliers qui ont acheté des biens anciens, pour y conduire des travaux de rénovation. La remise d’impôt dans ce dispositif est de 22 % ou de 30 % du montant des travaux. Elle s’applique sur une période de 4 années. Et une fois que les logements sont rénovés,  ils doivent être loués pendant 9 ans. Enfin, il y a la loi Censi-Bouvard qui est entrée en vigueur  le 1er janvier 2009, en même temps que la loi Scellier qui a été abrogée en 2012. Cette loi de défiscalisation s’applique aux personnes achetant un bien immobilier neuf meublé. Concernant le rabais fiscal pour ce dispositif, il est de 11 % du prix du bien hors taxe qui est réparti sur 9 ans. Il est intéressant de choisir ce dispositif si vous souhaitez investir entre 100 et 200 000 € sur plusieurs biens immobiliers.

Quels sont les autres dispositifs de défiscalisation immobilière ?

A part ceux qui ont été mentionnés précédemment, il existe d’autres dispositifs de défiscalisation immobilière.  Ainsi, vous pourrez également profiter de la loi Monuments historiques. Ce dispositif est réservé aux investisseurs situés dans les tranches d’impositions supérieures. Son avantage réside dans le fait que c’est la seule loi qui permet de déduire du revenu global d’un investisseur, sans aucun plafond, les intérêts d’emprunt ainsi que les travaux de restauration d’un investissement immobilier. Un investissement immobilier en loi Monuments historiques permet une réduction d’impôt, en participant à la restauration d’un patrimoine historique ou artistique ou encore en se constituant un patrimoine immobilier prestigieux. Il y a également les statuts  Loueur en Meublé Professionnel (LMP) et Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) qui s’adressent aux personnes qui louent des locaux d’habitation meublés. Ce dispositif permet d’exonérer les revenus locatifs par le biais de  déductions de charges. Ce sont les sommes perçues en loyer qui détermineront le statut de référence. Si donc le propriétaire perçoit une somme de 23 000 TTC par an, il est considéré comme LMP. 

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